MARIANNE CORNUT
Artiste autodidacte aux techniques multiples depuis 1966
Depuis près de 60 ans, l’univers de Marianne Cornut est fait d’encre, d’acrylique, de sable, de terre, de métal et d’essences de bois diverses, glanées autour du monde. Artiste autodidacte, elle explore sans limites toutes sortes d’expressions artistiques, de la peinture à la gravure, en passant par les assemblages et la sculpture sur bois. De personnalité discrète, sa peinture est luxuriante et spontanée, et sa sculpture généreuse et toute en rondeurs, suivant les fibres du bois. De ses années vécues en Grèce, au Maroc et en Turquie, elle n’a pas ramené que des matériaux, mais aussi des impressions et des couleurs.
Elle vous invite à laisser libre cours à votre imagination en regardant ses oeuvres et aime voir combien ses créations suscitent des visions et des interprétations parfois si différentes: certains verront une montagne là où d’autres verront une vague ou un visage, et sera heureuse de voir que son art reflète la diversité des émotions de chacun.
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« Marianne Cornut est une artiste de l'ombre, elle travaille au coeur de son silence. Elle est libre comme le vent. Elle ne s'inscrit dans aucun courant, aucune école. Elle n'a pour maître que son intuition, son regard et un imaginaire qui fait une large place à l'humour. Elle voit ce que les autres ne voient pas et accorde son attention à d'invisibles interlocuteurs dissimulés dans des souches, des racines, des écorces d'olivier, d'acacia, de myrte, d'eucalyptus, d'arbre de Judée (…) »
"Quand on entre chez Marianne Cornut,
on ne peut qu'être impressionné par la foison d'œuvres d'art qui s'emparent littéralement de la maison: salon, escaliers, chambres, couloirs offrent au visiteur une exposition permanente de statues, tableaux, bijoux créés par l'artiste. Il s'y mêle harmonieusement les photographies de Roger Cornut, son époux. On ne peut se résoudre à rester en place, tant les statues ont le pouvoir d'interpeler; il faut les toucher, caresser ce bois lisse, brun clair ou rouge, humer les senteurs des différentes essences.
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​Certaines sont toutes fines, d'autres immenses, qui tiennent presque de l'impossible lorsqu'on regarde cette artiste mince et réservée...
Elle raconte alors les difficultés à travailler certaines matières, un blocage du dos lorsqu'elle a dû retenir un tronc qui allait tomber de son établi, la poussière qui aveugle.
(...)
Sa sculpture respecte les courbes naturelles de l'arbre qui l'inspire, il arrive que la forme naisse pendant que son travail avance, sans qu'elle ne se soit fait une idée de départ. (...)"
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Un texte de Sophie-Hélène Martin
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